le souvenir de Martha
Vers vingt deux heures je vois entrer, plus belle que jamais, Martha en plus toute seul, une belle robe jaune, une grande ceinture du même couleur, le décolleté agressif composé d'un col très large, le bas disposant de découpés devant et derrière. Des chaussures à talon moyens, en couleur jaune aussi, - voilà – elle a dis – les enfants viennent de s'endormir, c'est pour ça que je suis un peu en retard – puis notre amphitryon répliqué – ne vous inquiété pas nous allions juste commencer à danser - puis OSWALD le collègue de classe de mon frère, démarre la musique, tout à coup, sa seule présence m'a laissé de marbre, pas moyen de bouger le moindre muscle, mes mollés tremblants, ma respiration, s'accélérant de plus en plus, mon cœur on direz pouvait se voir par-dessous la chemise, Monsieur ABDIA à poliment sortie à danser Martha, le rhum avec du boisson gazeuse est servi a volonté, à la fin de mon verre et quelques chanson plus tard; je me voie proposer par elle en personne de danser une chanson espagnole, sans doute l'effet du rhum m'apporta le courage, toujours est-t-il que j'ai eu le courage de danser et même d'avantage lui donner des morceaux de mes souvenir d'antan. Elle a sourie dans un signe de femme flatté, j'ai vu son regard s'illuminer, puis sa main sur mon dos me serrer plus fort encore, nous avons dansé plusieurs chansons, en parlant comme de très vieilles connaissances. Par politesse elle m'imposé de faire sortir les filles de mon âge, - si nous continuos ainsi, tout le monde va nous remarquer et j'ai âge d'être ta mère, en plus marié - j'ai donc invité une à une les deux filles, à danser de manière alternative, puis d'autres filles d'ailleurs jolies, complètement désinhibé, j'ai osé faire des choses jamais faites en état de sobriété, et pour tant dans d'autres circonstances j'aurais pris des claques, tandis que là, j'avais des sourires sournois, sauf que j'avais un objectif ou cible déjà définie. J'ai dansé par la suite avec plusieurs femmes mariés, je me suis trouvé très alaise pour tant, j'avais de quoi parler avec elles, et même quelques blagues, également très bien reçus. Par politesse? Je ne sais pas, le pouvoir du rhum, fait des miracles, déliant les langues!
Nous avons beaucoup mangé, beaucoup bu, et le temps lui ne se pas arrêté, trois heures du matin, La plus part des convives avaient déjà abandonnait la fête, nous habitions juste en face, Martha, avais d'après moi bu, en tout cas plus que moi, nous nous sommes mise d'accord, je partirais avant, mais pas direction chez moi, son époux étant pas à la maison, elle avait liberté, et nous avons fini pour nous retrouver dans un recoin du voisinage. Discret et pour tant seul pendant la nuit, à condition de pas trop faire du bruit. Au début assez facile, quelques minutes plus tard je craignais à tout moment qu'une fenêtre s'ouvre et d'être ainsi démasques.
Je me suis dis comment Thucydide – " à La guerre, l'occasion n'attend pas" – et dans une adaptation de Jean Cocteau : – "nous fûmes victime des pénombres où les sens rencontrent le cœur"–.