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Élucubrations
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31 octobre 2007

De Cro-Magnon au web

Linguistique et littérature

Littérature et Internet

Joigny (France) le mercredi 31 octobre 2007

Par Nestor Elias RAMIREZ JIMENEZ (gramophone)

Histoire

La littérature est un terme qui couvre par extension l'ensemble d'écrits. Une partie des arts aurait tendance à s'approprier arbitrairement de la signification du terme, avec des conséquences positives dans l'anoblissement d'une partie des écrits.

La lettre en tant que signe, garde pour tant dans sa construction et sa forme ou sémiotique une similitude à travers le temps

La lettre nous rappelle que déjà entre 35 000 et 10 000 ans avant nous jours, voir même vers le Neandertal, l'homme intégré déjà à son quotidien, le geste d'imprégner sur un support de signes avec diverses intentions: religieuses? Exotériques ? Ou artistiques ?

Je me demande même, si les signes non verbaux, non pas existé bien avant la langue comment aptitude physique à communiquer.

Voilà le terme clé qui reste d'actualité "communiquer" car quelque soit l'outil, le temps ou la civilisation, nous sommes bien d'accord sur la finalité.

Je ne vais pas m'introduire dans les particularités d'une langue, et moins encore dans la langue française, étant donne que je suis un ignare en ce domaine.

Nous pouvons conclure, que l'homme a tendance à vouloir imprégner un support de sa vision contradictoire certainement mais personnelle sans doute de son milieu. Par la suite les techniques changent, voilà pour quoi de nous jours Internet reste un phénomène, une mode.

La science comment véhicule de démocratisation

Les technologies, quelque soit l'époque, sont un instrument de vulgarisation. Avec toutes les conséquences que cela comporte: pour le meilleur et pour le pire.

Il est fort probable que l'homme des cavernes aurait était le premier graphiste à sa manière, avec les techniques de son époque.

Je revienne à Cro-Magnon puisque dans les grottes de Lascaux, puis Altamira, puis nous avançons dans le temps, chaque empire disposant d'une écriture plus ou moins propre.

A mesure que le temps passe, le support se modernise, l'Egypte l'écorce d'un arbre pour leur hiéroglyphes; c'est le papyrus puis le parchemin; sans oublier que c'est en chine que l'encre et l'écriture se développe avant de faire irruption en occident.

Nous devons à Gutenberg long temps après (1440 de nous jours) la typographie. C'est un grand saut vers la démocratisation des textes.

Jusqu'à là, d'abord les scribes, puis surtout la religion avait le monopole de l'écriture du fait cette forme de lecture de nous jours accessible à tous, était qu'un privilège autant que la banalité de nous jours, de lire!

Curieusement, Gutenberg ouvre grand la porte de la connaissance, je dirai même que l'essor pris par les sciences le doit beaucoup. Vous vous en doutez, que la religion du fait perd vertigineusement son pouvoir. Dans la bibliothèque nationale vous pourriez trouver un livre intitulé "ENCYCLOPEDIE du DICTIONNARE RAISONNE DES SCIENCES, des Arts et des Métiers" je dois avouer que rien que le titre en dit long sur le ras le bol des messieurs Diderot et Le Rond, (1750 à 1772) de l'hégémonie des préceptes "sacrés" sans fondements sur la science en générale.

L'histoire de la lithographie, l'impression, "line of type" impression rotative, "offset" pour arriver au "Personnel Computer" (pc) notre cher ordinateur en couple avec la "World Wide Web" nous traduisons "la toile mondiale".

De nous jours le coupe (pc + www) apportent à la littérature l'équivalent des grands pas dans l'évolution de l'écriture comment fut celui apporté par Gutenberg, Latham Sholes, Koenig, Hoe ou Marinoni en France.

Cette tendance à la démocratisation rend à la porte du plus large publique, non seul la lecture mais encore mieux l'écriture.

C'est un apport qui bouleverse, radicalement surtout la qualité du contenu littéraire.  Du moment où tout le monde dispose de la possibilité de faire publique son opinion. Toute notion gagne par extension dans sa signification.

Les risques de démystification de nombre de connaissances sont grands, le savoir risque aussi d'être travesti en détriment de la réalité. La notion de vérité demande d'un esprit très critique.

En fin, la connaissance, et son application ne sont finalement pas à la porté de tout le monde: pour des raisons de niveau de connaissances de chacun par exemple, la barrière de la langue, la barrière du développement etc.

Internet et ses produits surgi ici comment une alternative au livre, cela implique concurrence, mais il est trop top encore pour conclure que le livre soit perdant dans un face à face, que d'ailleurs n'à nullement raison d'y être.

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