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Élucubrations
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12 janvier 2009

CHAPEAU BAS A L'ARTISTE

"Chapeau bas à l'artiste" Je viens de trouver un commentaire d'une importance capital, d'une profondeur idéologique sans égale, donc je vais abuser de la qualité philanthropique de l'auteur, qui j'aimerais mieux présenter dès que j'aurais plus de détail. TITRE : L'indécence, mal du siècle ? Auteur : (anonyme, ou pseudonyme) CHRIS Lien Internet : http://aureliefilippetti.free.fr/index.php?post/2008/12/24/Joyeux-Noel-et-bonnes-fetes&pub=0#pr Date de publication : Le vendredi 26 décembre 2008, à 16h51 Ordre temporaire de parution ou item : 3 Il y a pire que tout... Il y a toujours pire que le pire... En cette année 2008 finissante, me reviennent en mémoire quelques souvenirs de lectures, de choses vues et entendues, souvent sans le vouloir... Oui, l'avez-vous remarqué ? Jadis, nous allumions la radio, la télévision, ouvrions un journal et tous ces gestes "magiques" étaient des actes volontaires, choisis. La soirée s'organisait autour de tel film, de telle émission... Le journal s'étalait sur la table de la cuisine recouverte d'une toile cirée... Le chat dormait sur un fauteuil, celui du Grand-père quand il venait encore à la maison... Aujourd'hui, c'est la télévision, la radio, les titres étalés qui s'imposent à nous. Ils nous "allument" presque. Le téléspectateur, l'auditeur, le lecteur, s'il n'est pas éduqué, s'il n'est pas éclairé, se laisse alors sans même s'en rendre compte happer, engloutir, enfermer dans des torrents d'images, de sons et de textes dont 80% sont d'une rare indigence, d'une absolue indécence... L'indécence des titres racoleurs qu'on lit en passant vite, en remontant son col car les courants d'air sont terribles dans les couloirs du métro, avant de rejoindre le bureau. L'indécence d'émissions de télévision quand le crétinisme le dispute au voyeurisme. Il suffit de réunir quelques invités ayant "une actualité", c'est à dire ayant quelque chose à vendre, de les faire réagir en se moquant de tout Y compris du téléspectateur qui lui ne se doute de rien, de les faire se disputer très artificiellement puis, sans avoir construit le moindre début de réflexion, sans avoir abouti à aucune proposition, le présentateur-vedette car la vedette c'est lui, conclut par une pirouette avant la publicité et un feuilleton cathodique maintenant l'audimat à flot. Il n'y a d'ailleurs plus que l'audimat qui soit à flot... Le reste est noyé depuis longtemps dans l'indécence de croire que le téléspectateur, l'auditeur, le lecteur est le dernier des imbéciles ; auquel il suffirait de donner quelques miettes pour que, tels les pigeons des Jardins du Luxembourg, ils viennent consommer sa pitance quotidienne d'imbécillités et de crétinisme. Je n'ose dire ici quelques mots des émissions dites de "variétés". Mes propos pourraient dépasser des limites que ces mêmes émissions pourtant ont très largement outrepassées. De même les radios, dites "libres" il y a quelques années -les années Mitterrand"- et devenues prisonnières plus encore que sous de Gaulle. Elles déversent des "sons" au kilomètre, des propos sans autre objectif que de coller l'adolescent au "poste" et de le pousser à consommer... A lui aussi, quelques miettes quotidiennes... Et tout cela recouvre indécemment le génie toujours vivace de ce pays, ce pays qui préfère Angot à Le Clézio... Tout est dit dans ce comble de l'indécence... Comment peut-on préférer Zemmour à un Jean-Claude Guillebaud? Comment peut-on se passer d'une Florence Aubenas, remarquable plume journalistique pour lui préférer Eric Nolleau? Comment peut-on interviewer sur TOUTES les chaînes un Bernard Tapie, théâtreux poussif, acteur d'une rare nullité et délaisser tous ces anonymes du vrai spectacle vivant? Les délaisser à les laisser crever de faim!!! Comment peut-on laisser une Arlette Chabot interroger les puissants avec une prudence presque douteuse quand un Julliard (du Nouvel Obs! Pas le nôtre!), voire un Laurent Joffrin d'il y a quelques mois -sa remise en place, indécente, par le Président de la République lors d'une conférence de presse de sinistre mémoire pour lui l'a profondément changé- seraient plus percutants? Comment peut-on laisser, sans mot dire, ces fielleux, ces moqueurs de bas étage, ces caricaturistes qui insultent Daumier, ces menteurs parfois faire la pluie et le beau temps, tous complices, toujours les mêmes, usant de leur jeton de présence sur les plateaux où ils s'invitent? Comment peut-on laisser l'indécence prendre le pas sur l'intelligence partagée ? Il y a là des sujets de révolte, de "saines colères", de profondes inquiétudes aussi. Car c'est l'indécence qui triomphe aujourd'hui et par-là, c'est l'intelligence et la beauté qui meurent... A celà, un seul remède qui soit à ma modeste portée : Le dire, l'écrire, le hurler et souhaiter que d'un cri naisse la conviction qu'il faut en finir, vite, avec l'indécence qui voudrait faire de nous des imbéciles irréfléchis... Qui voudrait faire de nous des consommateurs passifs... Qui voudrait faire de nous d'obéissants toutous... Qui voudrait faire de nous des électeurs dociles... Qui voudraient faire de nous des cerveaux éteints... Qui voudraient faire de nous des lecteurs aveugles, des auditeurs sourds, des spectateurs toujours admiratifs et d'accord... Au secours ! Je n'en peux plus ! chris www.profencampagne.com
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