en souvenir du temps
Pour construire des vers,
Pour imiter Boileau
Il faut travailler
Ou tout tombe à l'eau
Si quelque chose m'inspire
Cela fait du boulot
Arriver à traduire
Mon langage lourdaud
Il n'y a pas de mystère
C'est le cas de Hulot
Ne parlons pas de la terre
L'ignorance au galop
Me priera de me taire
Pour danser bungalow
Et pour tant c'est mes frères
Qui me ferment l'hublot
Voilà des belles fleurs,
Décoration et bibelots
Ce n'est pas des vers ni de la poésie
Même pas lumière que des âneries,
D'aliments aux commères parlons de ma folie,
Même pas de l'humeur, que des âneries
Parlons-nous des valeurs, ou de courber l'échine
Même pas de l'honneur, que des hâbleries
Pardonnez-nous ô seigneur nous achats en chine
Même pas de valeur, que des fournitures
Aurons-nous l'honneur d'affronter le future
Même sans besoin que le sang y coule
Préférons-nous le tort du triomphe immature
Vulgaire affront à la raison sans doute
A qui revienne la gloire de la lutte impure
Même pas en rivale, le consommateur file
A qui revienne le pouvoir, sans l'affront dur
le système cannibale, triomphale domine
Aurons nous parlait, au nom d'une mesure,
Même pas le boycott, sans la moindre structure
Le quidam se plaît, individualiste pure
Chargé d'égoïsme, voilà une vie qu'est dure
Pendants que la capitale éternelle symphonie
Construit note à note la chanson parfaite
Alors que le contrôle du code du travail
Change mot à mot, les syndicats dans la fête
Allons au combat, pour quoi sonner le deuil
Changeons mot à mot les lois du travail
En fin de compte tout cela m'écœure
Silence pas un mot, le quidam accueille
Douce mouton, mangeant au chèvrefeuille
Tant des lois que le Medef trifouille
En faisant des vers, te récupérer
T'avouer mon amour semble trop tard
Et pour tant dans mon cœur c'est nécessaire
Je suis malade de toi, pense mon docteur
T'est née de côté d'Asnières, pas trop loin
Où ton père été chauffeur, je me souviens
Te voir pour la première fois si belle
T'aimer en silence reste pour tant cruel
Tant d'année et distance et je te perds
En arrêtant de te voir j'ai eu du tort
A l'égard de la loi tout un seigneur
A l'égard de mon cœur, grand erreur
Il est tard de le dire, je t'aime encore
Tant d'années ont passé, nous sommes prémunis
Que d'aventures je le sais et que c'est si dur
Si d'aventure tu le veux, tiens prend mon cœur
Tant d'amours ont passé nous serons plus surs
C'est pesant admettre que l'on c'est trompé
Stress que déclencher des procédures
C'est pour tant possible si tu veux une rupture
Les passants coutumiers diront une sinécure
Une veste de ta part enterrera mon cœur